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Plaidoyer pour une physiothérapie limbique. Partie 2 : application clinique

Ce deuxième volet du «Plaidoyer pour une physiothérapie limbique » illustre l’implémentation du paradigme neurogène propre à la méthode de reconstruction posturale à travers la prise en charge d’un adolescent de 16 ans porteur de deux déformations acquises : scoliose idiopathique et genu varum.

À (T0) (avant le début de l’intervention), les angles de Cobb des courbures scoliotiques, thoracique sinistroconvexe et lombaire dextroconvexe, sont respectivement de 13° et 18°.

Le genu varum est bilatéral à prédominance gauche. L’écart intercondylien est de 7 cm.

L’outil spécifique à la méthode de reconstruction posturale est l’induction normalisatrice. Cet outil, qui repose sur un processus de facilitation par irradiations neuromusculaires, est ici particulièrement adapté du fait du caractère multifocal du trouble postural.

Les effets de l’intervention sont évalués après 26 mois de traitement (T1) par la mesure de l’intensité des algies, de l’écart intercondylien, de la gibbosité lombaire et des angles de Cobb.

La résolution des gonalgies a été rapide, complète et durable. L’écart intercondylien est réduit de 4 cm, la gibbosité lombaire de 2°, les angles de Cobb thoracique et lombaire, respectivement de 8° et 7°. La correction du genu varum est pérenne trois ans après la fin de l’inter- vention (période de suivi).