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LOMBALGIE CHRONIQUE : AMELIORATIONS OBSERVEES SUR UN JEUNE ADULTE TRAITE PAR LA METHODE DE RECONSTRUCTION POSTURALE

M.B., âgé de 30 ans, souffre de lombalgies chroniques depuis 12 mois. Les douleurs sont quotidiennes et affectent sa vie professionnelle (douleurs lors de la station assise prolongée) et sa vie personnelle (douleurs associées à la pratique de la course à pied). Dans un contexte d’échec des thérapies conventionnelles, une alternative kinésithérapique par reconstruction posturale est sélectionnée. Dans ce paradigme, des désordres du tonus d’origine centrale sont incriminés comme agent algogène. Le principe thérapeutique qui découle de cette hypothèse pathogénique est de tenter de normaliser le tonus pour obtenir la sédation des algies.

Après des rappels sur la pathologie et les orientations thérapeutiques conventionnelles, ce mémoire expose les différentes modalités de cette prise en charge.
Le critère principal d’évaluation de l’efficacité du traitement est l’intensité de la douleur (échelle visuelle analogique). Les critères secondaires sont l’évaluation de l’impact psychosocial de la douleur (qualité de vie, fonction et retentissement psychologique) et les évaluations spécifiques de la reconstruction posturale (déficit de passivité des muscles psoas et morphologie).

Après 10 séances (une par semaine), réparties sur 3 mois, le patient n’allègue plus de douleurs, les répercussions fonctionnelles objectivées ont diminué, le déficit de passivité des muscles psoas a diminué et la morphologie des membres inférieurs a été améliorée. Ces résultats sont restés stables 6 mois après l’arrêt du traitement.